Les 2 raisons principales pour lesquelles un sujet nous consulte sont :
- La douleur nocturne insomniante
- L’épaule qui se déboîte
I. La douleur nocturne est le premier motif de consultation du patient, qui est réveillé chaque nuit par une douleur dans l’épaule et le bras, lorsqu’il dort sur le côté
Il est nécessaire de mieux connaître le patient qui consulte pour cette douleur qui le prive de sommeil :
- Àge
- Côté douloureux, côté dominant (droitier ou gaucher)
- Profession : bureau (souris informatique), commerciale (conduite), manuelle (menuisier, maçon, peintre, électricien...).
- Loisirs : sports de contact ( judo, rugby, football), sport de raquette (tennis), volley-ball, handball, basket, canoë-kayak, chasse, pêche à la mouche, bricolage, jardinage...
- Notion de chute, ancienne ou récente, sur l’épaule.
- Antécédents médicaux : diabète, problèmes cardiaques...
Quel type de douleur ?
- Installation progressive, souvent insidieuse, parfois brutale, très intense, insupportable (penser à la rupture spontanée d’une calcification de la coiffe des rotateurs).
- Ancienneté de la douleur et efficacité des traitements préalablement prescrits : antalgiques, anti-inflammatoires, infiltrations de cortisone, ultrasons, rééducation, etc.
- La douleur nocturne s’accompagne de douleurs lors de nombreux gestes de la vie quotidienne : se coiffer, faire sa toilette, s’habiller, attacher un soutien-gorge, mettre une chemise dans un pantalon, conduire, prendre un objet sur une étagère, un ticket de parking...
- Le patient explique que l’épaule douloureuse est moins mobile, ankylosée, enraidie.
II. L’épaule qui se déboîte est un motif de consultation fréquent chez un jeune sportif qui est inquiet parce que son épaule se déboîte de plus en plus souvent quand il pratique son sport favori, parfois même en dormant. C’est une épaule instable.
- Il est nécessaire de connaître le type de sport pratiqué : rugby, football, judo, canoë, windsurf…
- À quand remonte le premier accident d’instabilité ?
- L’épaule déboîtée s’est-elle remise en place toute seule (subluxation) ou a-t-il été nécessaire d’aller à l’hôpital pour remettre l’épaule en place (luxation vraie) ?
- Combien y a-t-il eu d’accidents de subluxations et/ou de luxations ?
- A-t-il été prescrit des séances de rééducation ?