Dr. Dominique-François Gazielly

Chirurgien Orthopédiste FMH

Professeur-Associé de l'Université Tia Tong de Shanghai

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Les Options Thérapeutiques

 

1. Chaque patient est un cas particulier

L’option thérapeutique idéale pour traiter la pathologie de l’épaule définie avec précision peut être modulée selon des critères propres à chaque patient : âge, contexte professionnel ou sportif, antécédents médicaux, motivation du patient pour prendre en charge la rééducation post-opératoire.

Dans la réalité, la décision d’opérer un patient est prise en commun par une équipe médicale réunissant le médecin traitant, le médecin anesthésiste et le chirurgien.

 

2. La chirurgie n’est pas une option thérapeutique systématique

Nos 28 années consacrées exclusivement à la pathologie de l’épaule nous ont prouvé qu'une rééducation, bien prise en charge selon notre protocole, est suffisante pour stabiliser, voire guérir, trois patients sur quatre (6 000 patients opérés pour 24 000 vus en consultation).

 

3. Nous réalisons 80% de nos interventions chirurgicales par technique micro-chirurgicale arthroscopique

La chirurgie arthroscopique de l’épaule permet d’opérer un patient sans laisser de trace de cicatrice sur la peau, sans risque infectieux, et en diminuant considérablement la douleur post-opératoire.

 

4. Environ 20% de nos interventions chirurgicales sont réalisées classiquement « à ciel ouvert » : chirurgie de l’instabilité chez le sportif et mise en place d’une prothèse d’épaule.

 

5. Après une intervention chirurgicale au niveau de l’épaule, la rééducation est pour nous un partenaire incontournable puisqu’elle participe, pour 50%, au résultat fonctionnel final.

Notre rôle consiste à préparer le patient avant l’intervention en choisissant un physiothérapiste qui connaît nos protocoles et en qui nous avons confiance pour prendre en charge le patient après l’intervention et le motiver.

C’est aussi notre rôle de contrôler la rééducation post-opératoire, en revoyant régulièrement le patient, au 15e et 45e jours, puis au 3e et 6e mois post-opératoires, soit directement en consultation, soit en utilisant des moyens de communication adaptés (exemple : Skype®), lorsque le patient réside dans un pays éloigné de la Suisse.

 

6. Les infiltrations de cortisone peuvent diminuer, transitoirement, une douleur sévère de l’épaule :

- Si cette option thérapeutique temporaire s’appuie sur un diagnostic précis.

- Si l’infiltration est réalisée au cabinet de consultation par le chirurgien spécialiste de l’épaule ou par le médecin radiologue sous contrôle radioscopique.

 Dans tous les cas, l’infiltration de cortisone ne traite pas la cause de la douleur, mais seulement le symptôme.

Attention aux infiltrations de cortisone répétées, sans bilan radiographique préalable et sans diagnostic précis de la pathologie de l’épaule à traiter !